Le naufrage Mélenchon: comment il a sabordé ses chances
Points de Vues, le nouveau format journalistique crée par le Collectif Artistique LAJ revient sur la prestation de Jean-Luc Mélenchon dans l’émission Face à Baba sur C8.
par Live A. Jéjé
De ses convictions au mépris de celles des autres, il n’y a qu’un pas : la vanité.
Cent dix ans plus tard, à l’étude du drame, le naufrage du Titanic fut débordant d’ironie. Bien des révélations, égrenées au fil du recueil des témoignages de rescapés, de la ténacité des travaux d’historiens et des avancées de la technologie ont permis de comprendre en quoi il a des airs d’une de ces tragédies antiques, où chaque élément, chaque décision, les plus infimes soient-elles, furent des miles de plus vers le désastre. Pourtant, malgré le mythe forgé autour de cette catastrophe, peu de gens savent que parmi les raisons ayant mené à celle-ci (les jumelles du nid-de-pie prisonnières d’une cabine dont la clé était restée sur le sol anglais, l’incendie qui s’était déclaré dans les chaufferies en amont de l’embarcation et qui couvait encore une fois le navire ayant quitté Southampton), la plus capitale fut le choix de l’officier Murodch – auquel on ne peut rien imputer, n’ayant suivi que les directives de sa hiérarchie – de virer, une fois l’iceberg, si tardivement en vue, à bâbord toute, pour l’esquiver, ce qui aurait nécessité, selon les études menées par les chercheurs, au grand maximum 2 minutes supplémentaires, le monstre de glace éventrant ainsi sur le flanc droit cinq compartiments étanches du paquebot (quand il pouvait rester à flot avec au maximum 4 remplis d’eau), que de tenter une collision frontale, par la proue, ce qui l’aurait immobilisé, au prix de 1500 vies épargnées.

Non, la responsabilité de ce drame revient en premier lieu à Joseph Ismay, l’ambitieux président de la White Star Line (le même qui avait préféré ne pas gréer la moitié des canots de sauvetage nécessaires pour évacuer l’ensemble des passagers, au prétexte qu’ils auraient gêné les promenades des premières classes…), désireux de ravir au Lusitania allemand le « ruban bleu », insigne honneur décernée au bateau le plus rapide du monde, qui flatta l’orgueil d’un Capitaine Smith effectuant sa dernière traversée de l’Atlantique, de pousser la vitesse de croisière à son maximum, et de ne pas la ralentir d’un nœud malgré la zone parsemée de blocs de glace qu’il traversait, afin de surprendre New-York la veille au soir de la date débarquement prévue, le vieux loup de mer terminant sa carrière en apothéose pour s’enquérir d’une retraite bien méritée.
Le syndrome du Titanic
En avril 2017, Jean-Luc Mélenchon, pour sa deuxième candidature à l’élection présidentielle, avait recueilli un peu plus de 19% des suffrages exprimés lors du premier tour, se positionnant en dernière place d’un carré de prétendants aux score si serrés qu’ils confinèrent au mouchoir de poche (19% pour Fillon, 21% pour Le Pen, 23% pour Macron). Un exploit dû à ses talents d’orateur hors pair, sa capacité d’insertion d’une vision historique et idéologique à son programme politique ; si bien que de l’avis quasi unanime des observateurs de la chose politique (ses ennemis Eric Zemmour & Eric Naulleau compris), il avait mené la meilleure campagne des 11 prétendants à l’Elysée ; et à l’effondrement du Parti Socialiste, parti encore au pouvoir bien que François Hollande avait été contraint de ne pas se représenter, provoquant une remontada digne d’un Chirac en 1995, qui lui permit de briser le plafond de verre correspondant à son score en 2012 (11%) auquel il stagnait dans les sondages.
Le député européen d’alors croyait en ses chances et avais raison, car elles étaient réelles. 2 petits points de plus, telles les 2 minutes qui auraient permis de faire de Murdoch le héros ayant évité le pire dans la soirée du 14 avril 1912, lui manquèrent pour se qualifier pour la phase finale.
Dès lors, le chef de file des Insoumis, accédant avec un nombre suffisant de camarades, dont ses lieutenants Alexis Corbière, Adrien Quatennens ou encore Mathilde Panot, à l’Assemblée Nationale pour créer un groupe parlementaire distinct des communistes et affiliés, n’eut plus qu’une obsession : s’imposer leader autoproclamé de l’opposition (ce qui ne se retrouva guère dans les urnes à chaque élection intermédiaire) tout en cherchant dans le même temps ; conscient que selon toutes probabilités, 2022 serait son ultime tentative de devenir président d’une Ve République qu’il souhaite abolir ; à attirer l’humble proportion d’électeurs qui lui avaient manqué en 2017. C’est, comme Murdoch, à gauche toute qu’il vira, vers l’électorat qui lui avait manqué. Et puisque séduire les électeurs de Nathalie Arthaud lui était impossible tant des différences de fond, notamment sur l’écologie et le productivisme, les séparent, c’est vers l’électorat de Philippe Poutou (il est intéressant de noter que ce dernier avait, dans l’arène d’On n’est pas couché lors de la campagne de 2017, justifié son refus de se rallier à Mélenchon au prétexte que les 2% dont le syndicaliste était crédité dans les sondages ne parviendraient pas à rendre possible l’hypothèse de la présence de l’ancien ministre de Lionel Jospin au second tour, ce qui s’avéra faux, mais il serait trop long ici de lister les multiples raisons faisant de Poutou un stratège et politique médiocre), dont la sociologie révéla qu’il comprenait nombre d’acquis aux thèses décoloniales, indigénistes, voire – bien que le terme soit maladroit, fourre-tout – de ce que certains intellectuels comme médias ont qualifié « d’islamogauchisme », qu’il se tourna.
Avec le recul, cette virée dans les eaux troubles de l’extrême-gauche ne fut pas un succès. Aux yeux du peuple, c’en fut fini du Jean-Luc Mélenchon symbole du républicanisme à la française, de la laïcité et de la prééminence de l’Etat de droit sur les volontés ou marqueurs d’identité individuels. Mélenchon, comme Smith refusant de réduire l’allure, a pêché par vanité. Le brillant bretteur s’est détaché trop longtemps, en empruntant des chemins de traverse, sans discrétion, tous azimuts, des chocs et débats frontaux qui l’avaient rendu populaire par une verve acérée. N’est plus restée que l’agressivité et la posture défensive automatique face à chaque contradicteur qui se chargea de lui rappeler ses revirements.
Le long naufrage de l’Insoumis
Cet excès d’orgueil, cette vanité, à laquelle l’âge n’arrange jamais rien, il le paye aujourd’hui. Incapable de se confronter à un quelconque adversaire politique ou idéologique sans tomber dans un mépris renforcé une véhémence des plus excessives, indignes de ce que les français attendent d’un démocrate, et une démagogie qui pourrait rivaliser avec les performances en la matière d’une Marine Le Pen ou du Sarkozy 3.0 de 2014-16, qui avait tenté sans succès de réunir Les Républicains derrière lui pour prendre sa revanche sur sa défaite à sa réélection en 2012.
Si la vie politique manque parfois de logique, elle fut pour le coup implacable. Mélenchon a ainsi conduit la barque des Insoumis au naufrage, enchaînant polémiques, dérapages et discours ahurissants. Des plus anecdotiques, à l’image du mépris dont il fit preuve sous les dorures du Palais Bourbon à l’égard d’une journaliste à l’accent du sud-ouest prononcé, pour qui il s’est, pour toute réponse à la question qu’elle lui avait posé, tourné vers le reste de l’assistance, demandant si quelqu’un avait une « question en français » à lui poser (que n’aurait-on pas dit, écrit, relayé au sein des rédactions si un politique de droite s’était permis ce genre de comportement envers quelqu’un dont l’accent aurait été africain ou asiatique…), aux plus surréalistes, le summum ayant été atteint avec l’épisode de la perquisition des locaux de La France Insoumise, où il s’illustra en hurlant sur des membres des forces de l’ordre (« LA REPUBLIQUE, C’EST MOI ! »), en tentant d’enfoncer la porte d’entrée de son siège, en poussant contre un mur un procureur avant de se victimiser, non sans une mauvaise foi des plus inouïes, lorsqu’un policier a du le repousser pour s’interposer entre les deux hommes, ou accusant Facebook de censurer ses lives vidéo, sous-entendant plus ou moins que la directive émanait du pouvoir en place.
Candidat depuis plus d’un an pour l’élection d’avril prochain, il aurait été logique de voir celui qui a perdu la moitié de son électorat, retombant au seuil des 10% d’intentions de vote, calmer ses ardeurs et adopter de nouveau une posture de présidentiable. L’année 2021 s’est chargée de démontrer le contraire, avec deux autres sorties particulièrement ambiguës. En juin dernier, tout d’abord, lorsqu’au milieu d’une interview télévisée, il a suscité l’indignation générale suite à sa prédiction, vite caractérisée de complotisme, que comme pour chaque échéance présidentielle, il adviendrait dans les jours précédant le scrutin « un attentat ou un meurtre », ajoutant « tout ça, c’est bateau ».
Il y a quelques semaines enfin, il fut contraint de s’excuser, pour la première fois, de sa psychanalyse, dénoncée par beaucoup comme flirtant avec l’antisémitisme, du comportement d’Eric Zemmour, qu’il relia avec un rigorisme inhérent à la judaïté du candidat.
Une prestation désastreuse dans Face à Baba

Jeudi 27 janvier dernier, le candidat à la traîne (bien que restant celui de gauche le mieux placé) avait une occasion en or de combler a minima son retard, en participant à la seconde édition du rendez-vous politique le plus suivi par les plus jeunes publics, « Face à Baba », dont Mélenchon fut, de l’aveu du présentateur Cyril Hanouna, l’inspirateur, à la suite de sa participation la saison dernière à un numéro exceptionnel de « Balance ton post » dont il était l’invité. Le concept avait tout pour le voir performer : une série d’entretiens, devant une succession de personnalités (politiques, journalistiques, de la vie citoyenne) sélectionnées de façon équilibrée pour qu’il s’entretienne avec autant d’opposants que de sympathisants, voire de militants. L’espoir de retrouver un Mélenchon rhéteur coriace ne manquant de talent dans ses prises de paroles (qu’on en apprécie la teneur ou non).
L’émission a démontré tout le contraire. Avant d’en arriver aux raisons qui l’ont poussé à ce « suicide en direct » qu’ont qualifié au sujet de sa prestation maints internautes, éditorialistes et politiques, quelques bons points. Un programme qu’il maîtrise sur le bout des doigts, ce qui n’est pas le cas, moins s’en faut, de tous les candidats déclarés à cette présidentielle. Une vision du monde, de l’avenir, plait-elle ou non selon les sensibilités de chacun. Et quelques morceaux de discussions, disséminées ci et là des quatre heures de show, intelligents, brillants même, montrant qu’il n’a rien perdu de sa superbe…lorsqu’il s’agit de répondre à ceux qui se retrouvent dans ses propositions.
Pour le reste, il n’a été que mépris, injures et éructations. En aval d’une introduction sous forme de discussion avec Cyril Hanouna, qui n’a jamais caché sa sympathie à son égard, c’est son ancien ami Eric Zemmour, le seul de ses concurrents à l’investiture suprême ayant accepté de débattre avec lui, qui a fait son entrée sur le plateau, assuré par l’invité principal qu’il avait l’intention de le « hacher menu ». La séquence restera, pour sûr, l’un des clashs entre politiques les plus violents de l’histoire de la télévision. Incapable de se contenir, ne cessant d’interrompre un Zemmour aussi véhément et narquois que lui, les deux présidentiables ont offert dans un premier temps un débat d’une puérilité crasse, avant que Mélenchon ne cède aux noms d’oiseaux, traitant son adversaire de « pauvre facho », « raciste », « vieux débris », « ignoble », « chien » devant retourner « à la niche ». Si le niveau de cour d’école de l’échange s’est par la suite calmé, sur intervention de l’animateur leur demandant de débattre de leurs projets sur les retraites, le souvenir qu’en garderont les téléspectateurs les plus neutres, ni pro-Zemmour, ni anti-Mélenchon, et inversement, restera d’autant plus dévastateur qu’en apprenant au début de l’émission que les deux hommes furent les seuls candidats à accepter de débattre ce soir là montrent une bien piètre image de la démocratie.
Pire, pour le député des Bouches-du-Rhône, alors que le vote des citoyens les plus populaires a déserté depuis de nombreuses années la gauche pour l’extrême droite, d’abord auprès de Marine Le Pen, qui doit à présent composer avec Zemmour, Mélenchon, qui souhaite « rassembler » cet électorat, ne s’est pas rendu compte qu’en déclamant que son contradicteur était le leader « d’ivrognes », il les a insultés.
On pouvait espérer qu’après le départ de celui qui le devance dans les sondages depuis plusieurs mois, le reste du programme du C8 se passerait dans une ambiance plus détendue. Charles Consigny, avocat et polémiste connu pour sa participation aux « Grandes Gueules » de RMC et à « On n’est pas couché » sur France 2, soutien de Valérie Pécresse, a ensuite disposé de dix minutes – durant lesquelles il a reconnu certaines qualités au challenger de la France Insoumise – pour traiter de ses propositions en matière d’économie et d’imposition. Le schéma s’est arrêté, et refusant de le regarder, se tournant vers Hanouna, Mélenchon a montré l’étendue de sa morgue en assurant qu’il « le méprise » et en le désignant sous les termes de « ce comptable » ou encore « bourgeois » (comme si le mot était déshonorant, d’autant plus qu’il ferait bien de balayer devant sa porte, puisqu’aux vues de son passé de sénateur, conseiller général, ministre, député européen et enfin député, JLM, comme le surnomment ses afficionados, a eu le temps de mettre suffisamment d’argent de côté pour faire partie de cette catégorie de la population…).
Le climat de cette déroute télévisuelle, car il y a pire, s’est profilée quand vint le tour de Yannick Landurain, policier, syndicaliste, d’occuper le pupitre de l’intervenant, pour échanger avec Jean-Luc Mélenchon sur la question des conditions de travail difficiles des forces de l’ordre, entraînant de nombreux suicides, leur malformation à ce qui les attend sur le terrain et les bavures qu’ils peuvent commettre. La machine Mélenchon s’est à ce moment précis embrayée : les traits tirés du mauvais acteur mimant la colère, les yeux exorbités de haine, l’écume de rage aux lèvres, marquant d’emblée son territoire en demandant à son locuteur s’il était venu avec ses ciseaux – référence à une accusation de bavure à laquelle Landurain fut mêlée, le poussant à expliquer que lors d’une arrestation d’un groupe de jeunes, il en aurait malencontreusement blessé un, muni d’une paire de ciseaux, d’un point de suture à la gorge, que la famille de l’interpellé n’aurait pas porté plainte (ce qui, après vérification, a été confirmé) et que l’enquête menée en interne n’aurait abouti sur aucune inculpation ni mesure disciplinaire – les français devant leurs postes ont vu défiler un échange édifiant, Mélenchon, sortant de ses gonds, hurlant que la police lui obéirait une fois qu’il sera élu président, qu’il radierait sans doute l’homme qui lui faisait face et qu’il démantèlerait la BAC, composée de « barbares » à la faveur d’une police de proximité ; supprimée en 2002 devant les statistiques de la délinquance en hausse ; où les choses se régleront en parlant, « à la bonne franquette ».
Yannick Landurain, s’il a quelque fois élevé le ton pour essayer de se faire entendre, avait pourtant précisé rejoindre Jean-Luc Mélenchon sur un certain nombre de constats, notamment en ce qui a trait aux différentes formations (initiale et continue) des policiers. Dénonçant toutefois la posture de « politique politicienne pure » pour racoler un électorat spécifique, anti-flic, poussant le candidat a dresser les mêmes types de caricatures sur la BAC que celles que le second pourfend, « à raison » a-t-il précisé, sur les musulmans, et l’irresponsabilité de la perspective de dissoudre la BAC, à laquelle le candidat ne connaîtrait rien, bien qu’il ne soit pas opposé à la résurgence d’une police de proximité si certaines problématiques sont dans un premier temps coupé à leurs racines, le malheureux a vu déferler sur lui une vague d’hystérie de la part de Mélenchon, rappelant l’attitude qu’il avait adopté lors de la perquisition des locaux de LFI en 2018., qui lui reprocha d’assumer, prenant exemple sur une affaire médiatisée où un quartier de Dijon vit des délinquants armés de mitraillettes les pointer sur les forces de l’ordre, qu’il se serait défendu avec son pistolet s’il l’avait vécu, et affirma pour conclure qu’il interdira l’armement des agents de police lors des manifestations.
Tout au long de cette soirée, Jean-Luc Mélenchon a montré qu’il était incapable de respecter quiconque ne partage pas ses considérations, et sur les réseaux sociaux, nombreux furent les internautes choqués de son manque de tenue, incompatible pour une personne aspirant à gouverner la France. Certains n’y sont pas allés de main morte, osant parler de « folie », « sénilité » et de comportement de « dictateur ». Et de l’avis majoritaire des journalistes et autres chroniqueurs en tous genres, la certitude qu’il a laissé passer toute chance de remporter la présidentielle en se torpillant lui-même, est à présent gravée dans le marbre.
Gnagnagna (bis repetitas)
Sans doute conscient de l’image désastreuse qu’il a donné de lui, il n’a pas tardé à exhiber son fameux argumentaire du « piège », qu’il a usité à maintes reprises par le passé pour se justifier de ses écarts, qui lui aurait été tendu par Hanouna, téléguidé par Vincent Bolloré, le patron du groupe Canal régulièrement accusé de promouvoir l’extrême-droite, et envoyé ses lieutenants Insoumis sur l’ensemble des plateaux télévisés pour en convaincre qui veut l’entendre, au prétexte que le débat face à Eric Zemmour devait au départ durer 20 minutes et non 1h10.

Une excuse bien aisée de déployer mais qui ne trompe guère de monde. Si Mélenchon n’avait pas adopté envers Zemmour une conduite hautaine, prompte à faire bouillir celui-ci, et avait cessé de l’interrompre toutes les dix secondes, qui plus est pour l’insulter (sachant pertinemment que l’homme qu’il avait en face de lui mettrait un point d’honneur à répondre à chaque avanie), la durée de cette prise de bec aurait sans aucun douté débordé du timing initialement prévu mais ne se serait pas attardée si longuement. Qui plus est, la présence ou l’absence de son concurrent au sein de l’émission ne l’a guère privé de se comporter d’une manière aussi peu respectueuse avec Consigny ou Landurain.
Au lieu de regretter d’avoir accepté l’invitation de Cyril Hanouna, Jean-Luc Mélenchon ferait mieux d’interroger son attitude globale, depuis plusieurs années. Mais cela constituerait un effort déjà trop éprouvant pour un homme souffrant de toutes critiques pouvant lui être adressées, auquel il faudrait rajouter une remise en question de la stratégie électoraliste kamikaze lui faisant céder à toutes les démagogies, par l’assurance vaniteuse qu’il pourra composer avec, se « rerépublicaniser » une fois ce public recherché avec tant d’acharnement pour lui permettre d’être élu à ce dernier scrutin présidentiel auquel il prendra part dans deux mois, acquis à sa cause.
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